Madame H.F. 50 ans qui consulte pour un problème psoriasis.
Lésion C4 = colère
Lésion D1 = Peur de perdre, deuil
Pendant la séance de somato émotionnelle, la patiente établit clairement la relation entre son psoriasis et cette colère qu’elle garde en elle associée à l’incapacité de faire le deuil.
Ses crises de psoriasis ont débuté quand elle avait accueilli un enfant chez elle, il y a un an et demi.
Elle a perdu une fille qui est décédée il y a 21 ans suite à une leucémie.
La maladie a duré un an.
Elle n’avait pas encore fait réellement le deuil de sa fille, elle croyait que cela était réglé, mais son corps et son subconscient en avaient décidé autrement.
Pour pouvoir entamer une relation de mère avec ce nouvel enfant, elle devait d’abord réaliser le deuil de sa fille.
Le corps a réagi dans la colère et la mort et a déclenché une crise de psoriasis.
L’accueil de cet enfant a replongé émotionnellement Madame H.F. dans le même état qu’après le décès de sa fille. La replacer dans un contexte de maman l’a automatiquement induite dans ce ressenti de mort et de colère.
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Pour pouvoir faire le deuil de son enfant, Madame H.F. pourra imaginer que l’existence de sa fille qui a été limitée à 11 ans sur cette terre a sûrement été bien plus enrichissante que l’existence de certaines personnes qui « vivent » parfois 90 ans sans rien apporter de très significatif.
La mission, le chemin de sa petite fille était peut-être bien limité dans le temps et elle peut se dire, comme ce couple qui a perdu un enfant de 22 mois, qui témoignait que leur bébé les avait fait progresser, et leur avait apporté ce qu’aucun être humain ne leur apportera jamais peut-être en mille ans de vie, que sa fille a réalisé son œuvre, que son chemin durait onze ans.